Transat

Despre cursele de barci, regate, raliuri, transaturi, et caetera
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Minuni in vremea noastra nu vaz a se mai face!

Ba uite ca se fac!

Trimaranul Arkema savirat la Ruta Romului, s-a redresat singur!
arkema.jpg

Ce mercredi 21 novembre 2018 restera marqué dans les annales du Team Arkema Lalou Multi et de la course au large. Victime d’un chavirage le 14 novembre dernier, le Multi50 Arkema de Lalou Roucayrol dérivait depuis 8 jours à plus de 1000 milles nautiques de la Guadeloupe.
Laissé seul depuis le 18 novembre, tandis que Lalou Roucayrol était secouru par Pierre Antoine (Olmix), le bateau a continué à dériver…

En revanche, quelques faits marquants ont rapidement inquiété l’équipe du Team Arkema Lalou Multi : 5 heures après le débarquement de Lalou sur le bateau Olmix, la balise de positionnement a soudainement cessé d’émettre, tandis que la balise de détresse (EPIRB) se déclenchait. * Les inconnues étaient nombreuses et personne ne savait vraiment ce que le remorqueur, avec Lalou Roucayrol et Quentin Vlamynck à bord, allait découvrir en arrivant sur zone ce mercredi 21 novembre.
FAIT INEDIT DANS LA COURSE AU LARGE
Quelle ne fut pas leur surprise en s’approchant d’un trimaran totalement intègre et à l’endroit ! Oui, le bateau s’est tout simplement remis à l’endroit, tout seul.
Fabienne Roucayrol, Team Manager, livre quelques possibles explications à cette situation totalement inédite et inattendue : « Dans la possible cause du chavirage, Lalou a expliqué qu’il y avait de l’eau dans le flotteur tribord de son bateau. Nous ne nous expliquons pas encore comment cette eau est entrée dans le flotteur, mais elle a dû continuer à le remplir alors que le bateau avait chaviré. Cela a certainement « coulé » lentement le flotteur, et avec l’aide du vent et d’une vague, le bateau a dû se retourner et se remettre à l’endroit. Lalou et Quentin n’en croient pas leurs yeux ! Nous remercions chaleureusement le Lady Debbie et la SOMARA, la Société Martiniquaise de Remorquage et d'Assistance ».
C’est en tous cas un excellente nouvelle pour eux, leur évitant la procédure lourde, compliquée et risquée, qu’ils envisageaient pour le remettre à l’endroit avant de le remorquer.
« Avec un semi-rigide, Lalou et Quentin vont passer à bord, et vider un maximum d’eau du bateau avec une pompe, afin d’éviter qu’il soit trop lourd en remorquage. Ils vont tout remettre en sécurité, poser les élingues et feront rapidement route vers Pointe-à-Pitre. » conclut Fabienne Roucayrol. Toute l’équipe Team Arkema Lalou Multi reste en vigilance jusqu’à l’arrivée du bateau en Guadeloupe. A 4 nœuds de moyenne, le temps estimatif du remorquage est de 9 - 12 jours, soit une arrivée prévue entre le 30 novembre et le 4 décembre.
* Pour rappel, ces deux balises sont activées ou désactivées manuellement, ou au contact de l’eau.

Rappel des faits :
14/11/18 : chavirage du Multi50 Arkema de Lalou Roucayrol à 7h30 (TU) , engagé sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, à 1000 milles de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
15/11/18 : le remorqueur « Lady Debbie » quitte la Martinique avec Quentin Vlamynck à son bord.
16/11/18 : Pierre Antoine (Olmix), leader dans sa catégorie en Rhum Multi, s’est dérouté pour porter assistance à Lalou Roucayrol. Après trois tentatives, Lalou est secouru et embarque à bord d’Olmix.
18/11/18 : Transbordement réussi de Lalou Roucayrol à bord de « Lady Debbie ». Pierre Antoine et Olmix continuent la course en direction de Pointe à Pitre tandis que « Lady Debbie » se dirige vers la zone de chavirage du trimaran Arkema.
21/11/18 : Le remorqueur Lady Debbie a retrouvé le trimaran Arkema, en pleine mer, à l’endroit ! Le trimaran remorqué est attendu entre le 30 novembre etle 4 décembre à Pointe-à-Pitre
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Ubi allii finiverant, inde incipimus nos!

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sss
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Re: Transat

Mesaj necitit de sss »

Mai sa fie! :shock:

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Re: Transat

Mesaj necitit de skipper »

De ce a mers Gabart asa incet am aflat: mai rupsese una alta la barca.
Dar de ce amers Joyon asa repede si cum se face ca el avea vant si Gabart nu avea, n-am stiut.
Gabart a mers inapoi vreo doua ore dus de curent fara vant in vestul insulei iar Joyon n-avea nici o problema.
Am aflat cum a facut de aici. SI m-am crucit!

Routeur météo de Francis Joyon aux côtés de Gwénolé Gahinet, Christian Dumard nous explique comment se sont déroulés les échanges entre la terre et la mer, puis la stratégie autour de la Guadeloupe, ayant mené Idec Sport à la victoire dans un final incroyable. Un routage gagnant, comment ça marche ?

Nous communiquons avec l’application Telegram qui a le mérite de consommer peu de bande passante. On peut l’utiliser sur un mobile et sur l’ordinateur, ce qui permet de garder un fil continu d’informations 24/24. Nous envoyons nos analyses avec des petits schémas, un tableau de marche et un routage deux fois par jour, après la sortie des modèles.

Nous pouvons également transmettre d’autres petits schémas complémentaires pour expliquer une situation. Telegram permet de maintenir un échange permanent. On peut laisser un message à tout moment, sans risquer de réveiller le skipper. Il peut de son côté nous questionner quand il le souhaite, sans avoir besoin de téléphoner. Nous recevons par ailleurs un journal toutes les quatre minutes avec les données vent (force, direction, angle), le COG et le SOG.

Ces données sont intégrées dans Adrena . Nous pouvons ainsi suivre en temps quasi réel la trajectoire du bateau. Nous recevons automatiquement les positions des concurrents toutes les heures, via la direction de course. Les mêmes données sont affichées à bord. Certains Ultim étant équipés d’AIS classe A, nous pouvons également accéder à leur position de temps à autre entre les flots de positions officiels.
Stratégie du dégolfage

La première difficulté du parcours consiste la première nuit à traverser la zone de vents mous entre le régime de Sud et le régime de Nord, en s’arrêtant le moins possible. Le premier qui repart dans le flux de Nord peut creuser un écart conséquent. Au final, les cinq bateaux suivent une route assez proche et parviennent à franchir cette zone avant que celle-ci ne s’étende.

Une fois dans le flux de Nord, l’objectif est de gagner dans le Sud de la route directe et d’éviter un contre-bord dans l’Ouest, pourtant donné comme plus rapide sur les routages. Le vent et les conditions de mer sont « casse bateau ». Plus tard et plus court sera le contre-bord, plus faibles sont les chances de casser. Macif a visiblement la même stratégie. Les deux bateaux effectuent le décalage vers l’Ouest en même temps pour aller couper le front et rester à proximité de ce dernier pour bénéficier d’un vent un peu plus soutenu avant d’effectuer la jonction vers l’alizé.

Un alizé classique pour cette période de l’année, pas trop fort, avec des grains et une courbure du vent, incite à aller en layline dans l’Ouest. Il faut donc trouver le bon compromis entre rester dans la zone de vent fort, sans trop aller vers le Nord, et gagner dans l’Ouest pour faire une aile de mouette en layline. Sur les derniers milles, il n’y a plus de réel avantage à aller dans l’Ouest. Les deux bateaux font donc la layline en plusieurs bords.

Notre stratégie est claire. Nous avons plus d’une heure de retard sur Macif à la Tête à l’Anglais, au Nord de l’île. Idec Sport arrive en fin d’après-midi. Le vent va tomber, il faut donc être près de la côte au Sud de Bouillante.

Nous sommes très bien informés sur les conditions de vent à la côte par un réseau d’informateurs et deux bateaux sur zone.Des pêcheurs nous appellent pour nous communiquer leurs observations et un motard, Thierry, un Ministe guadeloupéen, va d’un point à un autre en quelques minutes avec sa moto pour nous donner des informations sur le vent qui s’avèrent très pertinentes. Ce réseau d’informateurs s’est mis en place spontanément. Tous les appels sont traités par Gwénolé qui en fait la synthèse. Les experts guadeloupéens nous envoient également des textos avec de bons conseils.

Au final, le vent rentre pour les deux bateaux et Idec Sport réussit à réduire l’écart à 17 minutes à la bouée de Basse-Terre. Une fois dans le canal des Saintes, il y a un bord obligatoire à droite. Il faut aller en layline sans contre-border avant. Il ne se passe généralement plus grand-chose. Il y avait eu un gros orage dans l’après-midi qui a fortement perturbé l’alizé. Le modèle météo Arome montre par ailleurs un vent plus adonnant en bâbord amures à la côte.
Ne pas être trop gourmand

Une petite veine de courant à Vieux-Fort permet de créer un petit décalage au vent en serrant bien la pointe. Merci Claude pour le tuyau ! En enroulant bien Vieux-Fort et en forçant un peu le cap, Idec se retrouve rapidement à naviguer dans un vent plus adonnant que Macif .

Il faut accepter de ne pas être trop gourmand pour réussir à passer d’une zone de vent à l’autre sans tomber dans la zone de molle que le modèle montre et qui nous a été signalée plus au Nord. Francis a pu virer dans l’axe de François.

Les informations de vent sur la ligne d’arrivée fournies par Corentin et Antoine nous laissent entrevoir une molle avec une rotation gauche. Francis est ralenti par un morceau de filet dans le safran. L’écart se réduit. François a glissé sous Idec dans le refus. Une fois en layline, Francis effectue un virement parfait, sans arrêter le bateau, qui lui permet de franchir la ligne d’arrivée en tête et de remporter cette 11e Route du Rhum de quelques minutes.
Ubi allii finiverant, inde incipimus nos!

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